Page 2 - Journal Culturel de Metz - 2015-10
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5 octobre : Centenaire du décès de l'entomologiste Jean-Henri Fabre (1823-1915)

                  Jean-Henri Casimir Fabre, né le 21 décembre 1823 à Saint-Léons de Lévézou (12-Aveyron – sur la D911, 20 km au Nord-Ouest de Millau).
                                   Il décède le 11 octobre 1915 à Sérignan-du-Comtat – à l'Harmas (84-Vaucluse - sur la D976, au Nord d'Orange)

            C'est un homme de sciences, un humaniste, un naturaliste, un entomologiste éminent, un écrivain passionné par la nature et un poète français
                     et de langue d'oc ("félibre", qui écrit dans un des dialectes du midi), lauréat de l'Académie française et d'un nombre élevé de prix.

  Il peut être considéré comme l'un des précurseurs de l'éthologie et de l'écophysiologie (sciences comportementales et physiologiques des organismes à leur environnement).
Ses découvertes sont tenues en haute estime en Russie, aux États-Unis et surtout au Japon où il est considéré comme le modèle accompli de l'homme de sciences

                 et de l'homme de lettres réunis et, à ce titre, est au programme des enseignements de l'école primaire. Il est aussi mondialement connu
          pour ses "Souvenirs entomologiques", œuvre maîtresse de ses observations, en 10 séries (entre 1879 et 1907) qui ont été traduits en quinze langues.

                                                 "Un grand savant qui pense en philosophe, voit en artiste, sent et s'exprime en poète",
      c'est ainsi, que le qualifie le 7 avril 1910, Jean Edmond Cyrus Rostand (1894-1977, écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien).

         Timbre à date - P.J. : 02 et 03/10/2015
                 Saint-Léons (12- Aveyron)

            Sérignan-du-Comtat (84-Vaucluse)
                 Paris (75) au Carré d'Encre

              Conçu par : Marion FAVREAU
               Une cigale aux ailes déployées.

   Mikio Watanabe : né en 1954 à Yokohama, études
      à Tokyo (Japon). En1977 il vient vivre à Paris.
          De 1979 à 1981, il apprend la gravure,
       sous la conduite de Stanley William Hayter
       et se spécialise notamment dans la technique

de la "manière noire". Tirant du procédé un rendu feutré
 très épuré et employant parallèlement la photographie

     et l'aquarelle, il élabore son travail autour d'une
   esthétique intimiste du nu et des formes naturelles.

          (à découvrir : galerie empreintes.com/
               portfolio-item/mikio-watanabe)

                                Fiche technique : 05/10/2015 - réf. 11 15 102 – Bloc-feuillet : Jean-Henri Casimir FABRE (1823-1915)
Centenaire du décès du naturaliste, né le 21 déc.1823 à Saint-Léons du Lévézou (12-Aveyron) et décédé le 11 oct. 1915 à Sérignan-du-Comtat (84-Vaucluse).

        Création : Mikio WATANABE - Mise en page : Marion FAVREAU - Impression : Offset - Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie
                    Dentelures : ___x ___ Format bloc-feuillet : H 105 x 71,5 mm - Format TP : V 30 x 40,85 mm - Barres phosphorescentes : 2
                   Faciale : 2,60 € - Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 100g - Monde - Présentation : 1 TP / bloc-feuillet - Tirage : 725 000

  Visuel du bloc et du TP : J-H Fabre, observant des insectes qu'il a étudiés au cours de sa vie de naturaliste (TP, d'après une gravure à la "manière noire") :
                  bousiers (coléoptères coprophages), papillons, acridiens (criquets), Cerceris (petite guêpe, proche des abeilles), fourmis rousses.

Pour soulager la famille, Jean-Henri est confié jusqu'à ses sept ans à sa 8grand-mère, dans une ferme isolée

du hameau du Malaval. Malgré son jeune âge, bercé par les contes et légendes locales, livré à lui-même, il découvre

le petit peuple fascinant de son environnement, "le monde des insectes et de l’infiniment petit".

Vers 1830, de retour chez ses parents, il fréquente la petite école de St-Léons et découvre la nature environnante,

particulièrement la "mare du Roube", qui pour lui, regorge de trésors et de mystères. Le souvenir de cette enfance restera

à jamais gravé dans sa mémoire. A partir de 1834, il va suivre ses parents dans leur quête d'un emploi leur permettant

de mieux vivre. Passant d'une ville à l'autre, il suivra difficilement des études, particulièrement dans certaines écoles tenues

d’Apvairglneosnr,elluigiipeeurxm, ectedqeudi evvaelnuiiraipnpsotritteurteuunre.	
  bIlavsae  solide en latin, et l'aider par la suite. Une bourse à l’école normale

    Parallèlement, il poursuit des études et soutient                                        uenxeertcheèrsesodnebdeoacutemurétèies-rscàieCnacrepsennattruarse, lAlejsacecnio18(5C5o.r	
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sa nombreuse famille (il va avoir 10 enfants), il donne des cours publics du soir, rédige de très nombreux manuels scolaires.

Il se consacre à la rédaction des "Souvenirs entomologiques".

Saint-Léons : la statue de J.-H. Fabre (1923, œuvre du sculpteur Jean-Baptiste Malet de Millau), sur la terrasse de la bâtisse
            natale typique du Rouergue (aujourd'hui, un musée), au pied du château (XVe siècle) des seigneurs-prieurs du lieu.

En 1879, après plusieurs années à enseigner, tout en effectuant sa quête de connaissances (Ajaccio, Avignon, Orange), des échanges avec de nombreux spécialistes
    dans différentes disciplines scientifiques, des dépôts de brevets sur ses travaux, il démissionne de l'enseignement et se consacre essentiellement à l'œuvre

        de sa vie de chercheur autodidacte. Il s’installe avec sa famille à Sérignan-du-Comtat (84- Vaucluse), dans une petite propriété qu’il baptise l’Harmas,
                                 ce qui signifie en provençal “le terrain en friche”, où ses volumes se succéderont presque jusqu’à la fin de sa vie.

                                                          Fiche technique : 09/04/1956 - retrait : 21/07/1956
                                                    série : savants et vulgarisateurs français du XIXe siècle (4 TP)

                                                Jean-Henri FABRE -1823-1915 - célèbre entomologiste (les insectes)
                                                   et écrivain français, né à Saint-Léons du Lévézou (12-Aveyron)

                                                    Dessin et gravure : Robert CAMI - d´après : une photo de Nadar
                                                et des dessins de Fabre - Impression : Taille-Douce rotative 3 couleurs

                                                         Support : Papier gommé - Couleur : Brun violacé et sépia

                                                Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelures : 13 x 13 - Faciale : 12 f
                                                Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 2 300 000 (séries de 4 célébrités)

J-H Fabre, cigale, mante religieuse et bousier                                                                                                                                                                      Fabre, à sa table de travail

      Il me faudrait plusieurs pages pour survoler et décrire cet "observateur inimitable" (qualification de Darwin) qu'a été J-H Fabre : un découvreur passionné,
    un écrivain populaire, un homme simple, qui maîtrise l'observation de la nature, la plume, le dessin, l'aquarelle, et à qui nous devons de magnifiques planches

           sur les insectes, les plantes, les champignons, etc… De nombreux documents existent sur les pages du net et nombres de ses ouvrages sont réédités.
 Il y a également les musées à sa mémoire : J-H Fabre, sa vie, son œuvre (http://www.e-fabre.com) - Maison natale (www.litterature-lieux.com/fiche-site-197.htm)
Serignan du Comtat et Harmas (www.serignanducomtat.fr/visiter-serignan-du-comtat.html) - Micropolis, la cité des insectes (http://www.micropolis-aveyron.com/fr)
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