Page 18 - Journal Culturel de Metz - 2015-03
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10 - Palais du LOUVRE © akg-images/ Erich Lessing (75-Paris – 1er arrondissement – rive droite de la Seine)
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                                                                  A l'origine, sous Philippe Auguste (1190), Le Louvre n'était qu'une tour flanquant l'extrémité Ouest de l'enceinte
                                                                     de Paris. Avec Charles V, il devient résidence royale. La Renaissance en fera un Palais que les rois finiront

                                                                   par abandonner. Naît alors au XVIIIe siècle l'idée d'en faire un musée. La loi du 6 mai 1791 affecte Le Louvre
                                                                   au Muséum central des Arts de la République et, le 10 août 1793, l'inauguration a lieu dans la Grande Galerie.
                                                                    De campagnes militaires en campagnes de travaux, Le Louvre affirme au XIXe siècle sa vocation de musée.
                                                                  En septembre 1981, le Président de la République française (François Mitterrand – 21 mai 1981 au 17 mai 1995)

                                                                      décide de déménager le ministère des Finances et d'affecter au Musée du Louvre les espaces ainsi libérés
                                                                                                   dans l'aile Richelieu du Palais, le long de la rue de Rivoli.

            La réalisation de l'opération Grand Louvre est confiée à l'Etablissement Public du Grand Louvre (EPGL), créé en 1983, dont la mission est de créer
  un "ensemble culturel original à caractère muséologique". Dans la tradition de Le Nôtre, l'architecte I.M. Pei a conçu la rénovation du Louvre comme un paysagiste.

      En effet, il ne fallait pas défigurer l'environnement. Aussi l'essentiel des installations d'accueil est-il souterrain. De plus, la création d'un hall d'accueil central
         placé sous une pyramide de verre, dans la cour Napoléon, permet au public de s'orienter plus facilement. Mais avant tout, le Palais restauré est désormais
        entièrement consacré au musée ; à partir des surfaces aménagées dans l'aile Richelieu, le redéploiement des collections, la modernisation de l'ancien musée

de la cour Carrée et dans l'aile Denon, la recomposition des jardins et des abords du musée rendent désormais au domaine du Louvre, lieu de rencontre et de promenade,
 sa pleine dimension urbaine et sociale. L'aménagement du Grand Louvre a été l'occasion de faire des fouilles archéologiques qui ont livré des pièces exceptionnelles.
        Les chantiers ont dégagé les fondations du Vieux Louvre, qui apparaît aujourd'hui comme un chef d'œuvre de l'art militaire du règne de Philippe Auguste
                                                             ainsi que, sous le Carrousel, les murs d'escarpe et de contrescarpe.

              Fiche technique : 07/05/1947 - Retrait : 23/08/1947 – Monument - Colonnade du Louvre
                       Série du : XIIe Congrès de l’U.P.U (Union Postale Universelle) - Paris 1947

         Dessin et gravure : Achille OUVRÉ - Impression : Taille-Douce rotative - Support : Papier gommé
            Format : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Brun-lilas - Faciale : 3,50 f
                                    Présentation : RF - 50 TP / feuille - Tirage : 2 550 000

   La colonnade constitue la façade orientale du Palais. Dessinée par l'architecte Claude Perrault (1613-1688),
   elle a été édifiée entre 1667 et 1670 et passe pour un des chefs d’œuvre du classicisme français (canons grecs

       et romains, et un peu de Renaissance). Sur un soubassement s'élève un étage composé d'une colonnade
     de style corinthien puis un attique (partie supérieure) couronné d'une balustrade. Le Pavillon St-Germain

                  l’Auxerrois (Pavillon central), s'intègre harmonieusement dans cet ordonnancement.

                                                                              Fiche technique : 14/09/1998 - retrait : __/__/19__ – Emission Commune France - Chine
                                                                                                  Le Patrimoine Culturel - Palais du Louvre – Paris (75)

                                                                     Création et mise en page : Claude ANDREOTTO - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
                                                                             Couleur : Polychromie - Barres phosphorescentes : Sans - Format : H 40 x 30 mm (36 x 26)
                                                                             Dentelure : 13½ x 13½ - Faciale : 4,90 F - Présentation : 40 TP / feuille - Tirage : 4 493 139
                                                                             Palais du Louvre, ancienne résidence royale, devenu l’un des plus riches musées du monde.

                                                                      L’aile représentée : la façade Est de la Cour Napoléon, comprenant le Pavillon Sully, les ailes Henry IV
                                                                                    et Henry II. Cette dernière correspond à la partie la plus ancienne du monument.

                                                                La tête de lion verte : elle est intégrée aux motifs de plomb, ornant le couronnement des dômes du pavillon Sully
                                                                                                       et elle incarne le Pouvoir, la Sagesse et la Justice.

    Fiche technique : 24/04/1989 - retrait : 16/02/1990 – Panorama de Monuments de "Paris 1989" - la Pyramide du Grand Louvre
                     Sur la bande de 5 TP : Arche de la Défense, Tour Eiffel, Grand Louvre, Notre-Dame, Opéra Bastille
                                Les 3 pyramides de la cour Napoléon, au pied du Palais du Grand Louvre (Musée)

          Création et gravure : Jacques JUBERT - Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé - Couleur : Polychromie
              Barres phosphorescentes : Sans - Format bande : 130 x 40,85 mm - Format TP : V 26 x 40,85 mm (26 x 36,85)
                           Dentelure : 13 x 12½ - Faciale : 2,20 F - Présentation : 10 séries de 5 Monuments / feuille
                   Timbre provenant de la bande de 5 Monuments de "Paris 1989" (vente indivisible) - Tirage : 4 154 665

      Prouesse de transparence et d'immatérialité, la pyramide s'amarre, cristalline, à la surface centrale d'accueil du Grand Louvre.
           La pyramide (1985-1989 - style éclectique égyptien) et ses deux petites sœurs, situées au milieu de la cour Napoléon
                architecte sino-américain : Ieoh Ming Pei (1917-Canton-Chine) – une structure en métal et en verre feuilleté
                              (603 losanges et 70 triangles) base carrée de 35,42 m, ht. 21,64 m, poids de 95 tonnes
                        commandée par François Mitterrand (1916-1996) - 21e Président de la République, 1981-1995.

                                                                                                                                       Fiche technique : 22/11/1993 - retrait : 13/05/1994
                                                                                                                                 Bicentenaire de la création du Musée du Louvre 1793 - 1993

                                                                                                                                   1793 : le Palais devient Musée - 1993 : le Grand Louvre
                                                                                                                                    Panorama composé de 2 timbres sur le Musée du Louvre
                                                                                                                                   et 1vignette : le détail des yeux de la Joconde "Mona Lisa"

                        Du palais au musée, Le Louvre nous révèle aujourd'hui son histoire, une histoire longue de huit siècles et inscrite dans la pierre.
                           (La Joconde de Léonard de Vinci – réalisé entre 1503 et 1506, pour François 1er – huile / bois de peuplier – V 53 x 77 cm)

            Création : Dirk BEHAGE, Pierre BERNARD, Fokke DRAAIJER et Sylvain ENGUEHARD - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé
                         Couleur : Polychromie + bande or sur TP à 4,40 F et bande noire "Louvre" sur TP à 2,80 F - Barres phosphorescentes : Sans

   Format diptyque : 80 x 26 mm + vignette : H 40 x 26 mm (27 x 12) - Format des 2 TP : H 40 x 26 mm (40 x 22) - Dentelure : 13 x 13 - Faciales : 4,40 F et 2,80 F
                      Présentation : 20 diptyques / feuille - Tirage : 2 199 329 - Remarque : ce diptyque a obtenu le prix Cérès de la philatélie, en 1993.

                                                                                      11 - Château d'ANET © Hervé Chamollion / akg-images (28 - Eure-et-Loir)
                                                                      Le portique d'entrée du corps de logis central, orné d'une figure de Diane, déesse de la Chasse, du groupe
                                                                      d'un cerf et de quatre chiens (l'original fondu à la Révolution, était un automate qui marquait les heures)
                                                                      C'est un château Renaissance qui fut commandité par Henri II (règne 1547-1559) pour Diane de Poitiers
                                                                    (1500-1566). Il fut construit (1547-1552) sous la direction de Philibert de l'Orme (1510-1570 - architecte),

                                                                            Jean Goujon (v. 1510-v.1566 – sculpteur et architecte) et Jean Cousin l'Ancien (v.1500-v.1561
                                                                           – peintre, dessinateur et décorateur). Suite aux destructions de la Révolution, l'acquéreur de 1804
                                                                     a fait supprimé le corps central et l'aile droite en équerre en état de délabrement. Seule subsiste aujourd'hui
                                                                     de son plan en quadrilatère (en "U" ou en "fer à cheval") l'aile gauche, modifiée au milieu du XVIIe siècle.
                                                                            La chapelle fut restaurée de 1844 à 1851 par l'architecte Auguste Nicolas Caristie (1783-1862),

                                                                                            et un portique vint habiller sa façade autrefois masquée par une aile.
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