Page 4 - Journal Culturel de Metz - 2014-07
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A la mort de son père, au début des années 1910, il s'installe avec sa mère à Timbre à date - P.J. : 11 et 12.07.2014
Londres et est admis à la Royal Academy (école d’art) dès l'âge de quatorze ans. Paris (75) au Carré d'Encre
Il est très marqué durant cette poque par les travaux de Turner qui restera
pour lui une référence tout au long de sa vie.
En 1917, il est mobilisé dans l'arme française et se trouve gazé dans les tranchées
près de Montdidier (80-Somme). Il se rétablit et s'installe à Paris
où il expose pour la première fois en 1921. Bien qu’il s’en défende, Fautrier
est considéré par les historiens de l’art comme l’un des initiateurs de l’art
informel. Il participe au mouvement réaliste des années 1920, mais il opère
ensuite une vraie rupture durant la guerre pour exprimer ce qu’il considère
comme infigurable. Dès 1927, il réalise une série de peintures figuratives
portant sur différents thèmes : portraits, natures mortes, paysages,
animaux écorchés, nus, souvent sombre par les couleurs employées. Conçu par : Stéphanie GHINEA
Ses quelques succès en peinture ne lui suffisent pas et il décide de devenir moniteur de ski à Tignes.
En 1934, il crée une boite de jazz dont il gardera la gestion jusqu’en 1939. De temps en temps,
il continue cependant de peindre. De retour à Paris, il s’engage peu après dans la résistance,
et se réfugie courant 1943 dans la clinique du Docteur Le Savoureux, installée dans l’ancienne maison
de Chateaubriand à Châtenay-Ma labry. La même année, il réalise sa vingt-deuxième et dernière
sculpture, la grande "Tête d'otage", tandis qu’il utilise la Villa Barbier abandonnée et proche,
comme cache d’armes pour les résistants. Il poursuit en même temps ses activités artistiques,
et notamment la série intitule "Les Otages" très marqué qu’il est par l’occupation allemande
et par les exécutions perpétrées a quelques pas de la, dans l’actuel Mémorial des Fusillés.
En 1945, Jean Fautrier décide de louer la Villa Barbier et de s’y installer avec sa famille.
Il travaille à l’illustration de différents livres. Il expose à la Galerie Drouin, avec un catalogue
d’œuvres présentées par André Malraux. Déçu par la faible vente de ses tableaux, il essaie
avec sa compagne Janine Aeply, en 1950, de mettre au point un procédé de production,
dont les originaux multiples lui permettant de vendre des peintures moins chères.
Il poursuit son travail avec des toiles plus structurées dans lesquelles se superposent
Les "Boîtes de conserve"- 1947
et s’entrecroisent des lignes colorées, des stries, et grilles de plusieurs côtés.
En 1960, il reçoit le Grand Prix de la Biennale de Venise et fait en 1963 deux donations importantes, l’une au Musée d’Ile de France dont "Les Otages"
et l’autre au Musée d’Art Moderne de Paris. Une grande exposition de son œuvre est organisée durant l’été 1964, qu’il n’aura pas le temps de visiter,
car il décède à Châtenay-Malabry le 21 juillet 1964, le jour ou il devait épouser Jacqueline Cousin, la compagne qui partageait sa vie depuis deux ans.
4 août : Mobilisation générale du 2 août 1914 - Souvenir du centenaire
La mobilisation générale française du 2 au 18 août 1914, est l'ensemble des opérations au tout début de la Première Guerre mondiale qui permet de mettre
l'armée et la marine françaises sur le pied de guerre, avec notamment le rappel théorique sous les drapeaux de tous les Français aptes au service militaire.
Planifiée de longue date, l'affectation de chaque homme était prévue selon son âge et sa résidence.
Déclenchée en réaction à la mobilisation allemande qui s'est déroulée du 2 au 17 août 1914, la mobilisation générale française s'est déroulée en 17 jours,
comprenant le transport, l'habillement, l'équipement et l'armement de plus de trois millions d'hommes dans tous les territoires français, essentiellement
en métropole mais aussi dans certaines colonies, puis leur acheminement par voie ferrée essentiellement vers la frontière franco-allemande de l'époque.
Fiche technique : 04/08/2014 - réf. 11 14 020 Timbre à date - P.J. :
Centenaire de la "Mobilisation Générale Française", du 2 août 1914 02.07.2014 - Metz (57)
Création : Patrick SERRES - Mise en page : Bruno GHIRINGHELLI Hôtel de Ville de 9h à 17 h
d’après photo : © Maurice-Louis Branger et TopFoto / Roger Viollet et dans 13 autres villes
Gravure : André LAVERGNE - Impression : Taille-Douce
Support : Papier gommé - Format : H 40,85 x 30 mm (35 x 26)
Dentelure : 13 x 13¼ - Couleur : Polychromie - Barres phosphorescentes : 2
Faciale : 0,66 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g – France
Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 1 300 000
Samedi 2 août 2014 de 9h à 17h sous le péristyle de l’Hôtel de Ville
57000 METZ - vente d'une carte réalisée par l'artiste : Roland IROLLA
à suivre sur le site de l'amicale : www.phila-metz.org Conçu par : Louis ARQUER
Après la défaite française de 1871, le nouvel Empire
allemand annexe par le traité de Francfort l'essentiel
de l'Alsace (excepté ce qui deviendra le Territoire
de Belfort) et une partie de la Lorraine (la Moselle).
Depuis sa création, le 18 janvier 1871, cette frontière
a été déplacée quatre fois dont deux fois par traité.
31 juillet 1914 - La mobilisation en Allemagne :
sur 70 millions d'habitants, 9 750 000 hommes sont âgés
de 17 à 45 ans et donc soumis aux obligations militaires.
4 900 000 sont instruits et 3 822 000 sont mobilisés.
L'armée de campagne compte 2 147 000 hommes,
formant 123 divisions en août, puis 138 en octobre.
e
La 5 armée est commandée par le, Generalleutnant
Guillaume de Prusse Kronprinz (prince-héritier) de Prusse.
Regroupant cinq corps d'armée soit dix divisions
(six d'active, quatre de réserve et cinq brigades de Landwehr),
ses 243 600 combattants se déploient de Thionville à Metz.
Les 451 km de frontière entre la France et l'Allemagne,
depuis l'annexion ratifié le 26 février1871à Versailles.
Carte de l'Amicale Philatélique de Metz
dessinée et colorisée par l'artiste Roland IROLLA