Page 1 - Journal Culturel de Metz - 2014-07
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Journal P H I L A T É L I Q U E et C U L T U R E L
CLUB PHILATELIQUE " DIVODURUM" de la C.A.S. de METZ - RÉGIE
et AMICALE PHILATELIQUE de METZ - Juillet - Août 2014
Les vacances, les émissions se font plus raisonnables pour juillet – août. Il y a cependant un anniversaire à ne pas manquer,
le Centenaire de la Mobilisation Générale Française du 2 août 1914, avec un premier jour à l'Hôtel de Ville de Metz.
LORRAINE Notre Amicale Philatélique participe à cette manifestation le samedi 2 août, de 9h à 17 h, avec une carte de Mr. R. Irolla. METZ
7 juillet : La Marquise de Pompadour 1721-1764
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, née le 29 déc. 1721 à Paris et décédée le 15avril 1764 à Versailles,est une dame de la bourgeoisie française
devenue favorite (1745-1752) du roi de France et de Navarre, Louis XV dit (à Metz, 1744) le "Bien-Aimé" (règne d'octobre 1722, à mai 1774).
Fiche technique : 07/07/2014 - réf. 11 14 006
250ème anniversaire de la mort de la marquise de Pompadour.
Dessin et gravure : Claude JUMELET - d´après photo :
Akgimages/ Erich Lessing de l'œuvre de Maurice-Quentin Delatour
Impression : Taille-Douce - Support : Papier gommé
Format : V 30 x 40,85 mm (25 x 36) - Dentelure : 13¼ x 13¼
Couleur : Polychromie - Barres phosphorescentes : 2
Faciale : 0,66 € - Lettre Prioritaire jusqu'à 20 g – France
Présentation : 48 TP / feuille - Tirage : 1 500 000
Visuel : portrait en pied de la marquise de Pompadour.
Œuvre du peintre Maurice Quentin de La Tour,
datant de 1749 / 1755 et conservée au Musée du Louvre,
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département des arts graphiques, XVIII siècle.
Portrait au pastel sur papier bleu, le visage rapporté sur un empiècement.
Taille : 177 x 136 cm – crayons de pastel (pâte de pigments colorés)
© Musée du Louvre, M. Beck-Coppola, Dist. RMN
Timbre à date - P.J. : 04 et 05.07.2014
La favorite de Louis XV est vue dans son intérieur, mais son portrait est d’aspect très officiel. Arnac-Pompadour (19-Corrèze)
Madame de Pompadour, dans son cabinet décoré de boiseries peintes dans le ton vert-bleu, soulignées d'or, Paris (75) au Carré d'Encre (04.07)
porte une somptueuse robe à la française, imprimée de motifs aux couleurs claires et agrémentée
de dentelles et rubans. Elle est représentée dans son intimité, sans bijou, ni coiffure élaborées.
Sur la table, des ouvrages aux idées des Lumières montrent l'attachement de la marquise
aux philosophes (Voltaire, Montesquieu, Diderot et d’Alembert, etc…)
et dans ses mains, une partition musicale évoque la protection des Arts. Elle est entourée d'une
viole de gambe, d'un carton à dessins à ses armoiries – elle pratique la musique, le dessin et la gravure.
Commandé par la marquise vers 1749, le choix délibéré des objets et la mise en scène étaient chargés
d’exprimer son attachement aux idées nouvelles et de faire évoluer la cour et la société.
Proche du roi, elle désirait faire évoluer l'exercice du pouvoir royal. Ce tableau ne parut qu’en 1755.
Conçu par : Isy OCHOA
Maurice-Quentin DELATOUR, surnommé "le Prince des pastellistes".
se faisant appelé "Maurice Quentin de La Tour" est un peintre français, né le 5 sept. 1704 et décédé le 17 fév. 1788 à Saint-Quentin (02-Aisne).
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Il est célèbre au XVIII siècle (siècle des Lumières) pour ses portraits au pastel, notamment ceux du roi de France Louis XV et du philosophe Voltaire.
Dès l’enfance, Maurice Quentin Delatour s’intéresse au dessin. En 1719, il vient à Paris et entre comme apprenti chez le peintre Claude Dupouch.
A cette époque la peintre vénitienne Rosalba Carriera (1675-1757) fait un séjour à Paris (1720-21) et ses portraits au pastel sont très admirés.
La mode du pastel est alors relancée. Maurice Quentin retourne à Saint-Quentin en 1722, puis revient à Paris en 1723 pour entrer
dans l’atelier du peintre Jean-Jacques Spoëde, peintre belge et ami de Watteau. Maurice Quentin de La Tour entame plusieurs voyages
(avec un séjour en Angleterre) avant de se fixer définitivement à Paris en 1727. Il va se spécialiser dans le portrait au pastel,
mais il reçoit aussi les conseils des peintres Louis de Boullogne (1654-1733) et de Jean Restout (1692-1768). En 1735, il réalise
un portrait de Voltaire qui enchante celui-ci. Il devient alors célèbre et il est agréé à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1737.
Le peintre va désormais participer au Salon et bénéficier d’un engouement pour ses portraits de la famille royale, des nobles, des philosophes et des artistes.
En 1750, il est nommé Peintre du Roi et en 1751 il obtient le grade de conseiller à l’Académie royale. En 1752 une pension royale de 4000 livres lui est accordée.
Les portraits qu’il présente au Salon connaissent un succès considérable (Jean-Jacques Rousseau en 1753, la marquise de Pompadour en 1755, Marie Fel en 1757,
le duc de Berry en 1762). Il exposera pour la dernière fois en 1773. Il se retire à Saint-Quentin en 1784 et se comporte en philanthrope.
Fiche technique : 17/06/1957 – Retrait : 12/10/1957 – série personnages français célèbres :
Maurice-Quentin de La Tour 1704-1788 - Autoportrait pastel sur papier bleu – 31 x 39 cm
Musée Lecuyer - Saint-Quentin (02-Aisne).
Dessin : Paul-Pierre LEMAGNY - Gravure : Jean PHEULPIN - d´après un autoportrait
" de Maurice Quentin de La Tour - Impression : Taille-Douce rotative 3 couleurs, sur presse n° 11
Support : Papier gommé - Format : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13
Couleur : Vermillon et Lie de vin - Faciale : 15 f + 5 f au profit de la Croix-Rouge française
Présentation : 50 TP / feuille - Tirage : 1 100 000 (séries de 6 personnages)
Saint-Quentin (02-Aisne) - visite virtuelle du Musée Antoine Lécuyer et du fond d'atelier
de Maurice-Quentin de La Tour http://www.museeantoinelecuyer.fr/visite_virtuelle.asp
Musée Antoine Lécuyer : créé en 1856 et installé dans l'ancien hôtel particulier d'Antoine Lécuyer reconstruit en 1927, le musée de Saint Quentin
est intimement lié à l’histoire de la ville et surtout de ses habitants. Il consacre en effet une grande partie de son exposition permanente
à Maurice Quentin de la Tour, natif de Saint Quentin et célèbre artiste en son temps. Virtuose du pastel du XVIIIème siècle, il s’est en effet illustré
dans l’art du portrait pour lequel sa capacité à reproduire les traits et les émotions de ses modèles étaient reconnus de tous.