Page 1 - Journal Culturel de Metz - 2014-01
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LORRAINE Journal P H I L A T É L I Q U E et C U L T U R E L METZ
AMICALE PHILATELIQUE de METZ
Janvier et début Février 2014
Meilleurs Vœux Culturels et Philatéliques 2014, à tous mes amis lecteurs.
Espérant, pour cette nouvelle année, une production philatélique culturelle et artistique de qualité
honorant notre riche Patrimoine Culturel et les Personnages qui ont marqués notre Histoire National
6 janvier : carnet " Dyn amique s " ou " Art Dynam ique " - un courant artistique novateur
Il désigne la conception d'un mouvement permanent comme base de création artistique, il est fondé sur l'évolution du temps
et de son action sur l'environnement artistique. Les champs d'application sont essentiellement numériques.
Alliance de la notion temporelle (le temps qui passe) et de la vie, qui est espace et mouvement (la vie donnée à la toile qui évolue au fil du temps).
Comme l'Impressionnisme, mouvement pictural jugé à son époque révolutionnaire,
comme le Fauvisme, caractérisé par l'audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques
ou encore comme l'Expressionnisme, l'Art Dynamique
est né d'une révolution culturelle rendue possible à la fois par l'évolution
des technologies de l'image et par des artistes, pionniers dans la manière
de créer des œuvres d’une facture totalement nouvelle.
Cet art a déjà trouvé son "chef de file" Patrick Goubet, fondateur d'ArtDisplay.
Il est le premier éditeur européen dont la vocation est de promouvoir et diffuser
des œuvres artistiques dynamiques conçues pour les écrans plats.
Ces œuvres, épurées ou sophistiquées, mais toujours d'une grande rigueur esthétique, apportent
aux fabricants d'écrans la touche finale qui redéfinit l'écran plat
comme le support indissociable d'un courant totalement novateur
de l'art contemporain, accessible au plus grand nombre.
Un peu de technique : l'imagerie à grande gamme "Dynamique" (imagerie large-gamme) regroupe un ensemble de techniques numériques permettant d'obtenir
une grande plage dynamique dans une image. Son intérêt est de pouvoir représenter ou de mémoriser de nombreux niveaux d'intensité lumineuse dans une image.
Cette technique s'effectue en permettant d'attribuer plus de valeurs à un même pixel.
D'abord développée pour les images générées par ordinateur, la technique s'est ensuite adaptée à la photographie numérique.
Les deux autres paries de la présentation du carnet Ma jardinière de balcon : Mésange et Bonheur
Le procédé informatique
L'image numérique classique est codée sur 256 valeurs (entre 0 et 255) sur chaque plan rouge, vert et bleu, c'est-à-dire avec 24 bits par pixel (3 × 8 bits).
L'écart d'intensité lumineuse entre le pixel le plus lumineux et le pixel le plus faible, non noir, n'est donc que de 255. Or, dans la réalité, il est courant que la dynamique
entre les zones les plus lumineuses et les plus sombres d'une scène soit plus grande. Les images HDR utilisent plus de bits par pixel que les images classiques
et permettent de stocker une dynamique largement supérieure. La technique la plus courante est de stocker les images avec un nombre flottant par couleur
(96 bits par pixel) mais il existe aussi des images HDR avec 32 bits par pixel, comme le format RGBE de Radiance ou le format LogLuv de SGI.
© Danna Patricia / Biosphoto - Coquillage "solarium" (Architectonica Perspectiva)
il appartient à la famille des mollusques marins de la classe des gastéropodes.
Il vit généralement en eaux peu profondes (-10 à -30 cm).
Ce coquillage de 2,5 à 5 cm (8 cm maxi), au profil conique, est assez répandu
sur les fonds sablonneux constamment immergés de l'infralittoral
de l'Indo-Pacifique (Océan Indien et Pacifique). Il se caractérise par le type
d'enroulement : structure régulière en colimaçon de la coquille.
Cette espèce est souvent appelé "cadran solaire" ou "coquillage escalier ".
Léonard de Vinci se serait inspiré de ce cadran solaire pour dessiner
son célèbre escalier en colimaçon du château de Blois (hypothèse).
Cet animal se nourrit de coraux et d'anémones de mer.
Plat au British Musum - Céramique ottomane d'Iznik (Nicée puis Iznik en 1331 - Anatolie - Turquie) © RMN Grand Palais /Musée
Renaissance, château d'Ecouen
cette appellation, désigne les productions réalisées du 15ème au 17ème siècle
dans les ateliers de la ville. Célèbre, grâce à sa perfection technique : / René-Gabriel Ojéda
une pâte constituée à 90% de silice d’une extrême blancheur, recouverte
d’un engobe, fin enduit de silice pure et de plomb sur lequel les artistes
apposent leurs délicats motifs. Les sultans étaient de grands collectionneurs
de porcelaine chinoise de la dynastie des Ming (1368-1644)
et la bichromie ( blanc- bleu) de ces ming inspira directement
les chefs d'atelier d'Iznik. Cette céramique se caractérisait par les motifs
de couleur bleue réalisée à partir de poudre de cobalt sur fond blanc.
En France, le Musée National de la Renaissance d'Écouen (95-Val d'Oise)
possède la plus importante collection de céramiques d'Iznik, 450 pièces.
Cette céramique, inspira Théodore Deck (1823/1891), né à Guebwiller (68)
(voir le vase bleu turquoise, du TP du 23/09/2013).