Page 10 - Journal Culturel de Metz - 2013-04
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Le Théâtre des Champs-Élysées, fleuron de l’architecture française du XXème siècle, fut dès 1953  l’un des premiers édifices du patrimoine architectural
         contemporain à être classé parmi les Monuments Historiques.  Depuis 1970 la Caisse des Dépôts est propriétaire du bâtiment, 13-15 av. Montaigne et le principal
        mécène du Théâtre. Sa naissance reste marquée par le “scandale” de la création du Sacre du Printemps de Stravinsky interprété par Nijinsky, une œuvre qui choqua
         tout autant par sa musique que par sa chorégraphie. “Je les ai fait venir à Paris des quatre coins du monde, ces chevaliers errants” ainsi s’exprimait Gabriel Astruc,
        premier directeur du Théâtre. Ses successeurs ont tous affiché la même ambition.  L’aventure artistique du Théâtre des Champs-Élysées est illustrée par la présence,
                          depuis plus de 90 ans, des artistes les plus prestigieux de l’histoire de la musique, de l’opéra et de la danse.

                                        La Façade : bas-reliefs (1910/1913) d'Émile Antoine Bourdelle











                              Thème : Apollon et les Muses (pour les plâtres et les bronzes, voir le musée Bourdelle à Paris)

                                             L’Atrium : sculptures et bas-reliefs de Bourdelle

                    12/07/1954 - Antoine Bourdelle : célébrités du XIIIe au XXe siècles - taille-douce - Henri Cheffer - dent. 13 - 20F + 7 F - rouge
                    28/10/1968 - A. Bourdelle "La Danse": œuvres d'art - taille-douce - Jacques Combet - dent. 12½ x 13 - 1,00 F - olive et rouge

















                         "La danse" sur la façade du théâtre                                              A. Bourdelle                                              La danseuse Isadora Duncan

                                     et le "Centaure Mourant" 1914 - musée Bourdelle

                               Musée Bourdelle  - 16, rue Antoine Bourdelle dans les anciens ateliers
                                                          e
                                qu'il occupa de 1884 à 1929, dans le XV  arrondissement de Paris.
                               Ce musée a été inauguré en 1949 et agrandi une première fois en 1961,
                                  à l'occasion du centenaire de sa naissance, avec la construction
                                du grand hall (1959-1961). Puis le 21 octobre 1992 une nouvelle aile
                             du musée, construite par l'architecte Christian de Portzamparc (1989-1992),
                              a été inaugurée. Le musée Bourdelle a mis de nombreuses œuvres en dépôt
                              à la Fondation de Coubertin, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78 - Yvelines).

                                         Bloc feuillet série artistique - 7/11/2011
                                sculptures d'Antoine Bourdelle : "Centaure mourant"  papier gommé
                                taille-douce 2 poinçons - S. Patte et T. Besset / gravure A.  Lavergne
                                          dent. 13¼ x 13 - polychrome - 0.89 €
                                           et en autoadhésifs (voir coin daté)
                                        taille-douce - dent. 11 - polychrome - 0.89 €



                                  dans le théâtre : la collection de luminaires signés René Jules Lalique (1860/1945)

            Il s'est rendu célèbre par ses créations étonnantes de bijoux, puis de flacons de parfum, de vases, chandeliers, horloges et, à la fin de sa vie, de cabochons
         de voitures. L'entreprise qu'il a fondée fonctionne toujours. Son nom est resté attaché à la créativité et la qualité, car il a toujours su dessiner des objets fastueux
               mais restant discrets. En 1912, René Lalique réalise une prouesse : concevoir 62 luminaires ronds ou carrés pour le Théâtre des Champs Élysée.
             Ces dernières années, la cristallerie Lalique a restauré dix luminaires du Théâtre des Champs-Élysées pour redonner à la salle de concert parisienne
                                            sa lumière d'antan. Un défi technique et esthétique.















             Wingen-sur-Moder (67) : depuis juillet 2011, pour honorer la mémoire du maître verrier et bijoutier René Lalique et de ses successeurs, un musée
               expose environ 650 pièces issues de ses collections, mais aussi de dépôts de l'entreprise, de prêts de musées parisiens et de collections privées.
                     Le bâtiment est l'œuvre de l'architecte Jean-Michel Wilmotte, pour son projet présentant une très bonne intégration paysagère.
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