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Cartes Postales

« Quand l’eau dans Paris faisait rage, Les braves « Pendant le déluge de Paris, On eut l’occasion unique,
agents se rendirent très utiles, En contribuant surtout D’assister tout à fait gratis. A des sauvetages émou-
au passage. De Parisiennes élégantes et subtiles. » vants et comiques. »

Place Vendôme. Le dessinateur met en valeurs, deux Xavier Sager s’attache à montrer le situation des si-
moyens de transport utilisés, quand le métro, les bus, nistrés. Certains sont réfugiés sur les toits ou dans
les tramways et les automobiles étaient immobilisés les arbres attendant les secours, et les autres sont
par l’eau, les calèches tirées par les chevaux et le évacués en barque de leurs appartements. Il n’en fal-
« portage ». Pour faire traverser les rues, des hommes lait pas moins pour notre dessinateur d’imaginer des
se portaient volontaires, gracieusement ou contre scènes cocasses.
une petite pièce, pour charger les passants sur leur Par ailleurs, cette carte montre un curé installé sur les
dos, pour leur éviter de se mouiller les pieds. épaules d’une dame, une allusion directe à une carte
Un coup de griffe au passage à la force publique grivoise de Xavier Sager réalisée hors du contexte de
qu’il accuse de s’occuper principalement des jolies la crue (Voir p. 41)
femmes.

« Quand la Seine eut transformé rue de la Paix en dé-
troit, Les vieux marcheurs firent des efforts héroïques,
« O Paris, ville charmante, que le Seine irise ; Doux Pour aider aux jolies midinettes de l’endroit, De passer
foyer des plaisirs les plus drôles, Voilà que tu nous sans danger l’eau sournoise et cinique. »
offres, maintenant comme Venise, Des rues pleines
d’eau, des canaux, des gondoles. » Rue de la Paix. La mode, les « marcheurs, les por-
teurs, les noceurs, tous sont présents dans le dessin.
Le dessinateur voit Paris transformé en Venise. Des
gondoles passent devant la Chambre des députés
chargés de paquets évoquant la mode parisienne.

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