Page 9 - delcampe-magazine-34
P. 9
dans les communes avoisinantes, ce De haut en bas
qui permet aux philatélistes de trouver
de fort belles lettres inédites. Troisième Lettre typique et rare de l’époque de la « Colombe de Bâle », avec le timbre en
pays au monde à émettre des timbres- haut à gauche et le cachet d’oblitération rouge au centre (source David Feldman).
poste après la Grande-Bretagne et les
deux cantons suisses susmentionnés, Très belle lettre avec deux timbres « Colombe de Bâle » en paire verticale, pour la
le Brésil met en vente le 1er août 1843 taxe d’une lettre de plus d’un « loth ».
son fameux timbre-poste appelé « Œil
de bœuf ». L’une des rares lettres connues portant le timbre « Colombe de Bâle » collé à
droite en haut de l’enveloppe. A noter l’adresse en « Poste restante » en français
Bâle et sa Colombe de Bâle
(source : Swissphila).
Les autorités de Bâle, ville située au
bord du Rhin et aux frontières de
l’Allemagne et de la France voisines,
avaient suivi avec attention la mise en
vente des timbres cantonaux à Zurich
et à Genève. Ayant jugé ces deux ex-
périences positives et aussi remarqué
que les Bâlois envoyaient toujours plus
de courrier, le Conseil municipal déci-
da que la Ville de Bâle émettrait aussi
son propre timbre-poste. Dans ce but,
elle mandata l’architecte Melchior Berri
pour la conception et la réalisation
de ce premier timbre bâlois. Melchior
Berri était non seulement un architecte
connu, mais aussi un artiste reconnu. Il
avait déjà dessiné un motif qui se trou-
vait sur les boîtes aux lettres placées
en ville. Il l’a donc repris et son mo-
tif fut accepté. Mais Melchior Berri
voulait que « son timbre bâlois » soit
encore plus beau que les deux timbres
zurichois et celui de Genève ! Il trou-
vait les couleurs en noir/gris des deux
timbres-poste zurichois trop fades,
tout comme le vert/noir de celui de
Genève. Il imagina donc un timbre
avec une couleur rouge, complété
d’une impression en relief. Rien que
cela !