Page 43 - delcampe-magazine-02-2022

Cartes Postales

breux enfants de l’époque, sou-
vent de classes populaires, ont
pu bénéficier de ce dépaysement
chaque été.
Aussi bien laïques que reli-
gieuses, différentes associations
préparaient ces camps d’été qui
constituaient souvent les seules
vacances des enfants concer-
nés. Au départ, les colonies de
vacances n’entraient dans aucun
cadre juridique et étaient enca-
drées par des personnes sans for-
mation. A partir de 1938, les colo-
nies auront un cadre juridique et
les directeurs seront formés.
Dans les années ’50 et ’60, très
nombreux seront les baby boo-
mers qui ont eu l’occasion de les
découvrir.
A l’heure actuelle, plus de 60 mil-
lions d’enfants en France ont déjà
bénéficié de ces séjours qui se
passent dans la joie et la bonne
humeur.
Comme évoqué précédemment,
ces groupes d’enfants venaient
souvent de milieux défavorisés.
Il fallait donc ruser afin de trou-
ver des fonds complémentaires à
ceux offerts par les municipalités
souvent à la base des colonies de
vacances. C’est là que la cartophi-
lie intervient.
En effet, les cartes postales ont
aussi servi de support à la col-
lecte de fonds pour les colonies
de vacances. C’est un sujet qui
plaît beaucoup à l’heure actuelle. Photo ancienne d’une colonie de vacances.
Photo ancienne d’une colonie de vacances en Suisse en 1912.
CPA au profit de l’œuvre arlésienne des colonies de vacances.

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