Page 10 - Journal Culturel de Metz - 2022-06

Exemples de pavillons du Campus de la CiuP : la fondation Émile (1847-1924, industriel et philanthrope) et Louise Deutsch de la Meurthe regroupe, autour de son pavillon central, de son
beffroi et de son horloge, six bâtiments d'habitation qui portent des noms d'universitaires ayant occupé de hautes fonctions administratives ou de savants ayant honoré l'université de Paris.

Edifiés de 1923 à 1925 par Lucien Bechmann (1880-1968, architecte) dans un style traditionnel, qui évoque les universités anglaises, ces bâtiments sont les premières constructions de
la Cité universitaire (M.H.1998).

Maison des Provinces de France (1933) Façade de la maison du Cambodge (1950) et détail des sculptures et bas-reliefs khmer.

La Maison des Provinces de France : les premiers dons en faveur de sa création ont été ceux d’un français de Mulhouse et d'un citoyen américain, d’origine alsacienne. Ils souhaitaient
édifier une fondation destinée aux étudiants alsaciens, redevenus français en 1918. Grâce à l’apport de fonds supplémentaires, publics et privés, venus notamment de nombreuses villes
et départements français, le projet a finalement été élargi à l’ensemble des provinces de France. La maison a été inaugurée en juin 1933, son concepteur Guéritte Armand (1879-1940,

architecte) l'avait paré de 36 écussons des anciennes provinces de France. Doté de 320 chambres, l'édifice a bénéficié d'une restructuration et de mise aux normes en 2003, portant
sa capacité à 383 chambres, Côté parc, l'entrée est flanquée de deux colonnes, et surmontée d’un buste d’Athéna casquée, œuvre de Marcel Gaumont (1880-1962, sculpteur Art déco).

Tout au long du XXème siècle, des architectes de renom se sont succédés pour laisser leur griffe sur la Cité Internationale : Willem Marinus Dudok (1884-1974, ingénieur et architecte)

dessine le Collège néerlandais, Pierre Jeanneret (1896-1967, architecte et designer Suisse) et Charles-Édouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier (1887-1965, architecte urbaniste, dessinateur,
photographe et écrivain) s’occupent du bâtiment de la Suisse, deux maisons aujourd’hui classées au répertoire des M.H.. Sur les 38 autres maisons construites, trois y sont inscrites.

Une exposition d’architecture à ciel ouvert, à découvrir lors d'une visite touristique et culturelle. La Cité internationale universitaire de Paris, qui fête ses 100 ans cette année ; vit une
véritable renaissance avec la construction de 9 nouvelles maisons d’ici 2025. Elle accueillera jusqu’à 15.600 étudiants de nos territoires et du monde entier, dont l'Egypte et la Chine.

Fiche technique : 23 au 25/11/2021 - réf. 27 22 101 - Vignette postale LISA :
95e Congrès de la Fédération Française des Associations Philatéliques - Paris 2022.

à la Cité Internationale Universitaire de Paris - Maison Internationale de la CiuP.

Création : Geneviève MAROT - d'après photo © Antoine Meyssonnier - Impression : Offset
Couleur : Quadrichromie - Types : LISA 2 - papier thermosensible. - Format panoramique :

H 80 x 30 mm (72 x 24) - Barres phosphorescentes. : 2 - Présentation : 95e Congrès de
la Fédération Française des Associations Philatéliques - Paris 2022 - Cité Internationale
Universitaire de Paris. - Logo La Poste à gauche et France à droite + G. Marot et Philaposte

- Tirage : 6 000 packs à 5,38 € avec Ecopli + Lettre Verte + Lettre Prioritaire + Lettre
Internationale. - LISA également vendu sur machine NABANCO (en CB).

Visuel : la façade côté parc éco-responsable de la Maison Internationale de la CiuP,
Un patrimoine paysager, doté de plus de 400 espèces végétales différentes.

Centenaire de la Découverte du Tombeau de TOUTÂNKHAMON 1922 - 2022

Le 26 nov.1922, en Egypte, dans la Vallée des Rois, Howard CARTER (Londres, 9 mai 1874 - 2 mars 1939, archéologue et égyptologue britannique) fait une découverte qui le fait entrer
dans l’Histoire. Derrière la porte frappée de sceaux d’argile se tient le Graal qu’il cherchait depuis cinq ans : la tombe de TOUTÂNKHAMON (v.-1342 / v.-1327 av.J.-C.),.
Il est le onzième pharaon de la XVIIIe dynastie (de 1550 à 1307 - période du "Nouvel Empire") : le jeune Toutânkhaton (image d'Aton) devient le Pharaon Toutânkhamon (image d'Amon).

Timbre à date - P.J. : 23/06/2022
à Paris-Philex 2022 (75)

et au Carré d'Encre (75-Paris).

Conçu par : Eloïse ODDOS

Masque funéraire en or

du jeune pharaon Toutânkhamon :

L =54cm / l= 39,3cm / p=49cm.
Poids = 10,32 kg / Composition :
alliage d'or, d'argent et de cuivre ;
pierres semi-précieuses, notamment
: cornaline, turquoise, lapis-lazuli,
quartz, obsidienne, pâte de verre.

Fiche technique : 23/06/2022 - réf. 11 22 026 - Série commémorative : centenaire de
la découverte du Tombeau de TOUTÂNKHAMON 1922 - 2022, par Howard CARTER.

Création et mise en page : Eloïse ODDOS - d'après photos © Araldo de Luca / Aurimages
Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format feuillet : V 143 x 185 mm
Format TP : V 40,85 x 52 mm (37 x 48) - Dentelure : 13¼ x 13¼ - Couleur : Polychromie, avec
un vernis mat et une dorure à chaud sur le titre et le hiéroglyphe en forme de sceptre, signifiant le titre
de "Prince dirigeant" - Faciale : 1,65 € - Lettre Internationale, jusqu'à 20 g – Europe et Monde
Barres phosphorescentes : Non - Présentation : 9 TP / feuillet, avec dans les marges illustrées
de cartouches et d'hiéroglyphes - Tirage : 720 000 TP (80 000 feuillets). - Visuel : le masque
funéraire en or, de la dépouille momifiée de Toutânkhamon, découvert dans la chambre funéraire
souterraine située au cœur de la Vallée des Rois. - La tombe aurait été achevée et scellée autour de mars /
avril 1327 av. J.-C - la sépulture : L totale : 30,79 m / larg. mini.: 0,66 m / larg. maxi.: 7,86 m /

Ht. maxi 3,68 m. / 3 sarcophages, dont un en or massif + mobilier funéraire et objets divers.

Le masque funéraire du jeune pharaon Toutânkhamon : le visage le plus connu est celui que les orfèvres égyptiens ont contribué à imposer à l'imaginaire du monde entier,
grâce au célèbre masque funéraire en or, destiné à parer le pharaon pour l'éternité et à présenter à l'au-delà un visage idéalisé et inaltérable. C'est en grande partie

à ce chef d'œuvre d'or et de pierres précieuses que Toutânkhamon doit d'être aussi connu aujourd'hui. Cependant, les dernière découvertes tendent à prouver que cette
représentation éclatante était certainement destinée à parer la dépouille d'une autre personne : une reine, qui pourrait bien être Néfertiti (1370 à 1333 av. J.-C.) grande épouse

royale d'Amenhotep IV / Akhenaton (dixième pharaon de la XVIIIe dynastie - 1355/1353 à 1338/1337 av. J.-C). et belle-mère de Toutânkhamon.