Page 10 - Journal Culturel de Metz - 2021-03

Fiche technique : 05/10/1998 - retrait : 11/06/1999 - Série des personnages célèbres :
Louis de FUNES (1914-1983), acteur pathétique ou burlesque avec 143 films à son actif.

Dessin : Louis BRIAT d'après photo : © Sam Lévin, Ministère de la Culture.- Impression :
Héliogravure - Support : Papier gommé - Format TP : V 26 x 40 mm (22 x 36) - Dentelure : 13 x 13
Couleur : Polychromie - Faciale : 3,00 F + 0,60 F de surtaxe au profit de la CRF - Lettre jusqu'à 20 g

- France - Présentation : 50 TP / feuille - Tirages : 1 163 100

Fiche technique : 19/09/1994 - retrait : 14/04/1995 - Série des personnages célèbres
de la scène à l'écran : BOURVIL (1917-1970), acteur, comédien et chanteur.

Création : François MIEHE et Evelyne SIRAN - d'après. photos © Keystone/Sygma et © Harcourt
Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format TP : V 26 x 40 mm (22 x 36) -

Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Polychromie - Faciale : 2,80 F + 0,60 F de surtaxe au profit de la CRF
- Lettre jusqu'à 20 g - France - Présentation : 50 TP / feuille - Tirages : 1 758 757 - Visuel : le visage

de Bourvil et une scène du film "La Traversée de Paris" de Claude Autant-Lara, réalisé en 1956.

La Citroën 2 CV AZLP et la Cadillac DeVille Convertible 64 du film "Le Corniaud"
Dans le Corniaud, le peu recommandable Saroyan (de Funès), avec sa Rolls-Royce, percute

et disloque la Citroën 2 CV bleu neuve d'Antoine Maréchal (Bourvil) sur la place
du Panthéon à Paris, "Maintenant, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément",
se désole celui-ci. Remarque : la "Deudeuche", utilisée pour cette scène avait été découpée en
250 morceaux, qui étaient tous reliés par des boulons explosifs commandés par l'acteur.

Saroyan, directeur d'une maison d'import-export, propose à Maréchal de reprendre son périple
vers l'Italie, tous frais payés, au volant d'une superbe Cadillac DeVille Convertible 64

décapotable, d'un de ses clients américains. Au retour de ses vacances, il devra simplement
déposer le véhicule à Bordeaux, pour son embarquent vers les Etats-Unis.

Mais ce qu'ignore Antoine, c'est que cette Cadillac emporte une fortune en drogue
(la schnouf), or et diamants (dont le Youkounkoun, le plus gros diamant du monde).
Cette fortune s'évaporera au rythme de gags désopilants dans ce road movie comique.

La Citroën DS "volante" du film "Fantômas se déchaîne"

(film 2/3 de la série) d'André Hunebelle (1896-1985, maître verrier
et réalisateur) en 1965 - Acteurs : Louis de Funès, Jean Alfred Villain-
Marais, dit Jean Marais (1913-1998, acteur, cascadeur, metteur en scène,

écrivain, peintre, sculpteur et potier) et Marie-Hélène Demongeot, dite
Mylène Demongeot (née en 1935, actrice et productrice), etc

Fiche technique : 22/10/2012 - retrait : 05/07/2013 - Série des personnages
célèbres - les acteurs de cinéma Jean MARAIS 1913-1998, acteur, cascadeur,

metteur en scène, écrivain, peintre, sculpteur et potier.
Création : Paul-Raymond COHEN - d'après photos © Georges Pierre /Sygma/
Corbis - Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Format bloc :
H 143 x 135 mm - Format TP : H 40 x 26 mm (36 x 22) - Dentelure : 13 x 13

Couleur : Quadrichromie - Faciale : 0,60 € - Lettre jusqu'à 20 g - France

Barres phosphorescentes : 2 - Présentation : Bloc-feuillet de 6 TP de 6 acteurs - Prix de vente du bloc-feuillet de 6 TP :
3,60 € + 2,00 € au profit de la CRF. -Tirage : 1 000 000. - Visuel : clap de cinéma à gauche et visage de Jean marais.

Scénario : L'inspecteur Juve et ses compagnons commencent à connaître les méthodes diaboliques de Fantômas.
Aussi, lorsque le professeur Marchand disparaît mystérieusement, l'étrange personnage masqué est immédiatement
soupçonné. Mais Juve et ses acolytes sont pris à leur propre piège. Juve ne parvient pas à mettre la main sur Fantômas,

qui s'enfuit dans sa DS volante, traçant un "F" dans un ciel bleu azur.
La voiture : En 1955, Citroën faisait rouler sa première "DS", dix ans plus tard le cinéma français la faisait voler.

Retour en arrière sur une "voiture volante", qui enflamma les esprits des cinéphiles et des amateurs de science-fiction.

La "Citroën DS 21 Pallas noire" du film "Les Aventures de Rabbi Jacob"

réalisé par Max-Gérard Houry Tannenbaum, dit Gérard Oury (1919-2006, acteur, réalisateur et scénariste) en 1973.
Acteurs : Louis de Funès, Claude Giraud (1936-2020, comédien et acteur), Marcel Dalio (1899-1983, acteur),

Suzanne Pierrette Delaire, dite Suzy Delair (1917-2020, actrice et chanteuse), Henri Guybet (1936, acteur), etc…

Scénario du film : Louis de Funès campe Victor Pivert, un industriel français arriviste, cynique et autoritaire, empli de préjugés racistes,
antisémites et xénophobes. Il ne demande qu’à se rendre au mariage de sa fille mais se retrouve englué malgré lui dans les péripéties

d’une révolution dans un pays arabe menée par Mohamed Larbi Slimane. Poursuivis par les barbouzes du colonel Farès, ils débarquent
au milieu d'une bar-mitzvah (majorité religieuse à 13 ans) où Pivert, s'étant déguisé en rabbin (érudit religieux), doit tenir un rôle central.

Scénario du bateau : En Normandie, à bord d’une rutilante Citroën DS 21 noire équipée d’un téléphone automobile et surmontée
d’une barque à moteur baptisée la "Germaine II", Victor Pivert et son chauffeur Salomon rentrent sur Paris au départ de Deauville
pour célébrer le mariage d'Antoinette, sa fille. Recevant un appel de sa femme Germaine, dentiste de son état, jalouse de nature et furieuse
du retard de son mari, Victor Pivert tente de détourner la conversation en faisant part à la dame, sur le ton de la confidence, de la judéité

de leur chauffeur. Celui-ci, tendant l'oreille, en perd la conduite des yeux et provoque une sortie de route.
La voiture part littéralement à vau-l’eau mais la Germaine II, supportant désormais la lourde automobile, flotte et ne coule pas.

Remarque : comme pour les Fantomas, certaines scènes des Aventures de Rabbi Jacob furent réalisé par le cascadeur Rémy Julienne.

Hommage : Rémy Julienne, né à Cepoy (45-Loiret) le 17 avril 1930, décède à Amilly le 21 janv.2021, il fut l'un des cascadeurs et concepteurs de cascades les plus impressionnants,
par sa longue carrière et sa production cinématographique (1400 productions - 400 films - séries télévisées, publicités, shows mécaniques). Il est surnommé le "Casse-cou du cinéma français".

De 1948 à 1964, Rémy Julienne est transporteur routier, mais passionné par la moto depuis son plus jeune
âge, il devient en 1957, champion de France de moto-cross et il est plusieurs fois sélectionné en équipe
de France. En 1982, il gagne la course des 24 Heures motonautiques de Rouen, puis les courses auto-
mobiles du Star Racing Team en 1983 et le Speedy Stars Challenge en 1997.

Il commence sa carrière de cascadeur en 1964 dans la série des "Fantômas" où il double Jean Marais.
En 1969, Peter Collinson (1936-1980, réalisateur anglais) lui offre un véritable tremplin dans le film "L'or
se barre". Ses prouesses resteront mémorables et deviendront légendaires dans le monde de la cascade.

Julienne est un professionnel et un pragmatique, dont le principe de base est que tout doit

être calculé, à la fraction de seconde près, car pour lui "la maîtrise du risque exige de passer par
son identification". C’est cette exigence de perfection qui assure son succès et sa réputation.
Mais l’imprévu est toujours possible.

La scène culte du film "Les aventures de Rabbi Jacob" Rémy Julienne en 2017.

L’un de ses plus mauvais souvenirs remonte au tournage du film "Les Aventures de Rabbi Jacob" en 1973. Le cascadeur se retrouve coincé dans la DS de Victor Pivert,
avec son bateau sur le toit, après un plongeon dans un étang. Une fois sous l'eau et dans la vase, il ne retrouvait plus l'embout destiné à lui permettre de respirer. Il s’est
vu mourir, avant d’être finalement sauvé de la noyade par des plongeurs. En 2017, après une longue carrière, il confie ses archives personnelles à la Cinémathèque de Toulouse.

Le 11 janv.2021, son ami Jean-Pierre Door (1942, cardiologue et homme politique) annonce la mise en réanimation de Rémy, touché par la Covid-19. Il décède le 21 janvier.