Page 5 - Journal Culturel de Metz - 2021-01
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Pingouin Torda : Philippe Clément /Belpress / Andia

                                                                Le Pingouin Torda (Alca torda) ou petit pingouin, est de la famille
                                                               des alcidés. Seul pingouin subsistant depuis la disparition du grand

                                                                  pingouin vers 1844, il est présent en Manche et de l’Atlantique
                                                                   Nord à la mer de Barents. Les adultes sont noirs sur le dos et
                                                               blancs sur le ventre, la poitrine est brun-noir. Le bec est de couleur

                                                                     noire, et porte une à plusieurs rayures transversales grises
                                                                  et une rayure transversale blanche ;la commissure des lèvres est
                                                                jaune. Une autre rayure blanche part de la base du bec et s’allonge
                                                                   longitudinalement jusqu'à l’œil, qui est de couleur noire. Une
                                                                 rayure blanche traverse aussi le bout des ailes. En hiver, leur tête
                                                                devient blanche. Ils mesurent de 39 à 48 cm, pour un poids moyen
                                                                de 700 gr., et ont une envergure de 60 à 69 cm. Ils peuvent voler,
                                                                 mais ne peuvent guère marcher sur leurs pattes, qui reposent sur
                                                                leurs tarses et sont placées très en arrière du tronc, ce qui n'est pas
                                                                 adapté à la locomotion terrestre. Leur durée de vie moyenne est
                                                                de 20 ans. Pour leur alimentation, installé en surplomb de la mer,
                                                                   ils se laissent tomber en voletant pour aller pêcher sous l’eau

                                                                    des poissons comme le lançon, le hareng et le capelan, mais
                                                                         également des crustacés et parfois des vers marins.

       Pour la reproduction, le petit pingouin niche principalement en colonies en bord de falaises ou dans les crevasses,
    un œuf unique, gris avec des taches sombres, est pondu entre la mi-mai et la fin juin à même la roche, il est piriforme,
   afin d’éviter qu'il roule et tombe de la falaise. Les parents le couvent à tour de rôle pendant 26 à 32 jours, puis l'oisillon
gagne la mer vers 8 semaines. Ils reviennent où ils sont nés pour trouver leur partenaire, après 2 ou 3 ans à courir les océans.
  Comme d'autres oiseaux plongeurs, le Petit Pingouin est particulièrement vulnérable aux marées noires ou aux dégazages.

       L'espèce est inscrite sur la liste rouge des espèces menacées en France, dans la catégorie CR (en danger critique).

                                                          Fiche technique : 11/01/2021 - réf. 21 21 401 - Souvenir philatélique, série Faune et Flore : Oiseaux des Îles.
      Présentation : carte 2 volets + 2 feuillets avec 2 TP gommé - Création : Isabelle MOLINARD - Mise en page : Valérie BESSER - Impression carte : Numérique - Impression feuillet : Héliogravure
  Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie - Format carte 2 volets : H 210 x 200 mm - Format des 2 feuillets : H 200 x 95 mm : l'un de 2 TP V 30 x 40,85 mm et l'autre de 1 TP V 30 x 40,85 mm
+ 1 TP H 40,85 x 30 mm - Dentelure : 4 TP : 13¼ x 13¼ - Faciale des 4 TP : 1,08 € - Lettre Verte jusqu'à 20g – France - Barres phosphorescentes 4 TP : 1 à droite - Prix du souvenir : 6,50 € - Tirage : 30 000

        18 janvier 2021 : Madeleine Brès 1842-1921, première femme française à obtenir un doctorat en médecine, le 3 juin 1875.

    Madeleine BRÈS, née Magdeleine Alexandrine Gebelin à Bouillargues (30-Gard) le 26 nov. 1842, décède à Montrouge (92-Hauts-de-Seine) le 30 nov.1921.
 Elle est la première femme de nationalité française à accéder aux études de médecine en 1868, mais sans avoir le droit d'accéder aux concours. Toutefois, elle obtient
  son doctorat en médecine, en 1875. Sa thèse traite de la composition du lait maternel, et obtient la mention "extrêmement bien". Elle exerce ensuite en puériculture,

                     prodiguant des conseils à une clientèle privée et aux crèches municipales, puis en 1885, elle finance la création d'une crèche gratuite.

Timbre à date - P.J. :15 et 16/01/2020
        à Bouillargues (30-Gard)

     et au Carré d'Encre (75-Paris)

Conçu par : Eloïse ODDOS

                                        Fiche technique : 18/01/2021 - réf. 11 21 021 - Série commémorative : Madeleine BRÈS 1842-1921,
                                                   première femme française à obtenir le diplôme de docteur en médecine, le 3 juin 1875.

                                                Illustration : Eloïse ODDOS - d´après photo : BIU Santé (Paris) - Impression : Héliogravure
                                         Support : Papier gommé - Format feuillet : H 185 x 143 mm - Format TP : V 30 x 40,85 mm (26 x 38)
                                          Dentelure : 13 x 13 - Couleur : Quadrichromie - Faciale : 1,08 € - Lettre Verte, jusqu'à 20 g – France

                                              Barres phosphorescentes : 1 à droite - Présentation : 15 TP / feuillet, avec des marges illustrées

                                               Tirage : 600 000 (40 000 feuillets) - Visuel : Madeleine Brès, première femme française

                                            à obtenir un doctorat en médecine en 1875, avant de créer et financer une crèche gratuite en 1885.

                                            En 1868, après délibération en Conseil des ministres, quatre femmes, dont Madeleine Brès, accèdent pour
                                         la première fois au cursus de la Faculté de médecine. Elle a 26 ans, trois enfants et une motivation sans bornes
                                         pour apprendre à soigner les malades. Elle se fait remarquer pour son zèle et son dévouement, d'abord en tant

                                               que stagiaire à la Pitié Salpêtrière à Paris puis pendant la guerre franco-allemande de 1870. Pourtant,
                                                l'Assistance publique ne l'autorisera pas à passer ni le concours d'internat, ni le concours d'externat.
                                        Mais Madeleine Brès ne baisse pas les bras. Elle poursuit ses études en parallèle, au Muséum national d'Histoire
                                              naturelle (Paris), où elle prépare une thèse de recherche sur la composition chimique du lait maternel.

                                        Vue de la Crèche fondée par Mme le docteur Madeleine Brès.  Madeleine BRÈS 1842-1921
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