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Créée en 1978, l’Association des Amis des Vieilles Pierres pour la Sauvegarde de Rodemack
s’est donné comme objectifs la réhabilitation et l’animation du patrimoine local.

Attention : l’événement phare de l’Association "Rodemack, Cité Médiévale en Fête" de fin juin 2020
est annulée et reportée à l'an prochain, pour cause de pandémie.

Rodemack est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine,
dans la région Grand Est. Le village est classé parmi les "Plus Beaux Villages de France".
[ Héraldique - blason : "Fascé d'or et d'azur de six pièces"
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Blason de Rodemack La cité remonte au moins à l’époque romaine. Au début du IX siècle, Louis I dit "le Pieux"
ou "le Débonnaire" (roi des Francs de janv. 814 à juin 840), fit don de la localité à l'abbaye de Fuldal
(Allemagne - ordre Bénédictins, entre 744 et 1802), qui par la suite fut cédée à l'abbé Reginas d'Echternach
au Luxembourg. En 932, le fief fut concédé au feudataire d’Esing (vassal), choisi l’emplacement d’un
ancien castellum romain pour y fonder un manoir féodal protégé par l’escarpement naturel du rocher.
En février 1019, le sire Fréderich de Rodemacher arbore pour la première fois les armes de Rodemack.

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En 1190, Arnoux I (suzerain du comte de Luxembourg) usurpa les biens des abbés d’Echternach
et fit construire un premier château féodal à l’emplacement de la forteresse actuelle.

À partir de cette date, l’histoire du bourg change et une période instable de lutte de pouvoir, de conquêtes
et d'alliances provoque son déclin. En 1492, le dernier seigneur de Rodemack est déclaré félon,
ce changement amena pour Rodemack de nombreuses vicissitudes et le règne de Charles de Habsbourg,
Logo de l'Association AVP dit Charles Quint (1519-1556, empereur du Saint-Empire) allait bientôt débuter.

En 1542, une armée française commandée par Charles de France, dit Charles II d'Orléans (Duc de 1536 à 1545) et Claude de Lorraine (ou Claude de Guise, 1496-1550)

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se rend maître de la forteresse. Mais le traité de Crépy le 18 sept.1544 (entre François 1 et Charles Quint) rend la cité à l’Espagne. En 1552, Rodemack tombe à nouveau

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pour quelques mois aux mains des Français. En 1558, François I de Lorraine, 2 duc de Guise (1519-1563, chef d'armée du roi Henri II, règne 1547-1559) s’empare pour la deuxième
fois de la cité. Celle-ci est rendue au roi d’Espagne par les traités du Cateau-Cambrésis, les 2 et 3 avril1559. Durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), la cité est prise,
puis perdue plusieurs fois par les français, jusqu'au traité des Pyrénées (7 nov.1659), confirmé par la conférence de Metz en 1662. Entre 1668 et 1678, la France et l'Espagne
continues de se partager la cité, jusqu'à ce que la France reste en possession de la forteresse, une occupation reconnue lors du traité de Versailles du 16 mai 1769.

Rodemack et sa citadelle surplombant la cité médiévale.

Ruelle de la Vieille Forge L'entrée de l'enceinte du château médiéval et les Tours Jumelles L'ancien Pavillon des Officiers, construit sur les ruines du château féodal

Les événements semblèrent ensuite devoir épargner la cité, en dehors d'un gigantesque incendie qui ravagea plus d’une centaine de maisons et granges, ce qui explique que la plupart
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des demeures anciennes du village datent du XVIII siècle. Mais la position géographique de Rodemack ne favorise pas la tranquillité, en 1792, le bourg est une nouvelle fois assiégé
par l’armée du duc de Brunswick-Lunebourg, envahissant la France, pour renverser la toute jeune nation révolutionnaire. Les défenseurs de la forteresse ne doivent alors leur salut
qu’à l’intervention des troupes du maréchal Nicolas Luckner (1722-1794), qui permettent d’évacuer la forteresse. La forteresse fit parler pour la dernière fois d’elle en 1815.
Les armées prussiennes en firent le siège et durent se retirer après de sévères pertes. À l’époque celle-ci était sous le commandement du général Joseph Léopold Sigisbert
Hugo (1773-1828, père de Victor Hugo, 1802-1885, poète, romancier, dramaturge, pamphlétaire et homme politique). Par la suite, la citadelle fut démantelée et le logement du commandant
est détruit en 1819, puis toutes les fortifications du côté Nord en 1821, avant que l'armée ne déclasse le château. En 1869, Théodore de Gargan (1827-1889, maître de forge)
acquit les vestiges, restaura et aménagea en habitation le logement du commandant et le pavillon neuf des officiers, transforma le magasin à poudre en chapelle.
En 1948, le pavillon des officiers est reconstruit au-dessus des caves.