Page 3 - Journal Culturel de Metz - 2018-02
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Antiquités Egyptiennes © RMN-Grand-Palais (musée du Louvre) / Georges Poncet
Statue d'un chien couché - Anubis (dieu à tête de chien, ou de chacal) portant parfois un ruban rouge, noué autour du cou. L'animal apparait sous deux formes :
- la forme humaine, avec une tête de canidé aux longues oreilles pointues et à longue queue, tenant en général la croix ankh d'une main et un sceptre de l'autre.
- la forme d'un grand chien, ou chacal noir, aux formes fines et élancées, le plus souvent couché sur un édicule qui représente sans doute le tombeau sur lequel il veille.
Ces représentations d’Anubis étaient placées sur des sarcophages, des socles, des coffres, des naos (décor peint sur le sarcophage de Psamétik).
Le chien tient une place importante dans la mythologie, car il est considéré comme un animal psychopompe (conducteur des âmes des morts).
Art d'Europe - Louis de Monard © RMN-Grand-Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Chien de meute, sur la voie froide de Louis de Monard (janv.1873 à Autun - juil.1939 à Paris, sculpteur et peintre) - spécialiste contemporain (1789 à 1914) de l'art animalier.
Sculpture en plâtre - Haut. : 38 cm - Larg. 15 cm - Prof. : 51 cm
Art Asiatique - Chien de Fo © Musée Guimet, Paris, Dist. RMN-Grand-Palais / image musée Guimet
Lion bouddhique ou chien de Fo, tenant une perle ajourée entre ses pattes de devant (XVIIIe siècle) - dynastie Qing (1644-1912) - statuette en porcelaine provenant des fours
de Jingdezhen (au Nord de la province du Jiangxi, capitale mondiale de la porcelaine, Chine) - Haut. 6,4 cm - Larg. 12,0 cm - Prof. 4,1cm - le corps du lion est incisé dans
la pâte, pour imiter le pelage. Les lions, gardiens impériaux chinois, sont traditionnellement appelés en chinois "shi" (lion), ou souvent appelés "lions de Fo" ("chiens de Fo"
en Occident). Ils sont une représentation commune du lion, dans la Chine impériale. Sous l'impulsion de la dynastie mongole Yuan (1279 à 1368), et surtout de la dynastie
Ming (1368-1644), Jingdezhen devint le centre principal de la céramique chinoise, ainsi que le siège de l'administration impériale de la porcelaine, à partir de 1393.
Pour les Chinois, le chien est le onzième des douze animaux qui apparaît dans le zodiaque. Dit sensible à tout ce qui touche à l’injustice, il est intelligent et serviable.
12 février 2018 - Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand (63-Puy-de-Dôme) - du 2 au 10 février
Le Festival du court métrage de Clermont-Ferrand est la plus importante manifestation cinématographique mondiale consacrée à ce format.
Chefs-d'œuvre de l’animation, comédies délirantes, réalités contemporaines rugueuses, films de genre, travaux de fin d’études des meilleures
écoles du monde, documentaires vrais, faux ou animés, la liste est longue des perles et pépites que nous propose le monde du court métrage.
Depuis 40 ans, le festival de Clermont-Ferrand régale et réjouit aussi bien le spectateur d’un jour que le cinéphile le plus endurci.
Fiche technique : 12/02/2018 - réf. 11 18 007 - Série commémorative : Timbre à date - P.J. :
40e Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand (63-Puy-de-Dôme) du 02 au 04.02.2018
à Clermont-Ferrand (63)
Création : Antoine LOPEZ et Isabelle PIO-LOPEZ © La Poste et les 02 et 03.02.2018
au Carré d'Encre (75-Paris)
Impression : Héliogravure - Support : Papier gommé - Couleur : Quadrichromie
Conçu par : Antoine LOPEZ
Format : H 40,85 x 30 mm (37 x 26) - Dent. : __ x __ - Barres phosphorescentes : 2 et Isabelle PIO-LOPEZ
Faciale : 1,30 € - Lettre Prioritaire Internationale, jusqu'à 20 g - Monde
Présentation : 42 TP / feuille - Tirage : 800 016
Visuel : Antoine Lopez est cofondateur du festival du court métrage et illustrateur de
l'affiche 2018 avec Isabelle Pio-Lopez. L'illustration rend hommage aux projec-
tionnistes, que l’on pourra retrouver sur l’affiche de la 40e édition du Festival.
Les tatouages qui font référence aux 39 affiches précédentes ont laissé place
à un tatouage synthétique avec le logo "Sauve qui peut, le court-métrage".
Le TP n’est pas l’affiche et vice versa mais ce sont deux variations du même thème.
Le logotype projeté sur la main représente le chiffre 40. Il se compose
du signe + et d’un 1 et d’un 0. Cette 40e édition est une borne entre la pellicule et
le numérique. Les gants blancs représentent une époque où les projectionnistes et les
monteurs manipulaient la pellicule avec des gants en coton. Le fond vert représente
les noces d’émeraude et les 40 ans de mariage entre Clermont et le court métrage.
Historique du Festival : avant même sa création, des initiatives ponctuelles ont été menées. Au départ, entre 1979 et 1981,
le Cercle Cinématographique Universitaire de Clermont-Ferrand organise des semaines du "Court Métrage".
Devant le succès rencontré par cette initiative, l'association "Sauve qui peut le court métrage" est créée le 4 août 1981, afin
d'encourager la création d'une manifestation d'ampleur pour mettre en valeur le film court. Le festival naît ainsi en 1982.
La manifestation prend rapidement une grande ampleur, et d'initiative bénévole, le festival s'institutionnalise. Le premier
Marché du film court à l'intention des professionnels est organisé en 1986, apportant au festival un intérêt économique.
En 1988, le festival s'ouvre à l'échelle internationale, et depuis le succès ne se dément pas. En 202, s'est ajoutée à la compétition
une catégorie dédiée au cinéma numérique. Depuis, cette compétition a pris le nom de "labo" et rassemble non pas les films
numériques, mais ceux présentant un aspect expérimental remarqué, avec sa section de "recherches". Chaque année, le Festival
reçoit plus de 7000 inscriptions de courts métrages produits dans le monde entier (très nombreuses productions françaises), pour
environ 170 films présentés en compétition. Le Festival propose chaque année trois compétitions (nationale, internationale et
Labo), une section jeune public, une rétrospective thématique et une rétrospective pays. De nombreux autres programmes
(Décibels, Collections, Films en Région, etc) viennent compléter le panorama proposé aux spectateurs. Le Festival se déroule
sur plus d'une quinzaine de lieux de projection, et en particulier dans la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand.
En parallèle du Festival se tient chaque année sur 5 jours le Marché du Film Court, qui réuni en un seul lieu toutes les catégories
professionnelles du secteur (réalisateurs, producteurs, diffuseurs, acheteurs, écoles de cinéma, organismes nationaux, etc).
Plus d'une centaine d'organismes venus du monde entier viennent présenter les productions de courts métrages de leur pays.
Depuis 2000, les bureaux du festival sont regroupés dans un lieu spécifique : "La Jetée" (une référence au film de Chris Marker).
Ce lieu abrite la "Commission du Film, Auvergne" et un Centre de Documentation cinématographique spécifique au court métrage.
L’Atelier est le volet pédagogique-créatif du festival international du court métrage de Clermont-Ferrand. C'est un espace collaboratif
ouvert au public durant 5 jours, l’Atelier permet à ses visiteurs de se retrouver au cœur du secret de la fabrique des films.
De nombreuses écoles sont invitées pour mettre en scène cet événement, dans différents ateliers. Chaque année, le festival propose
également deux rétrospectives hors-compétitions. La première est choisie en fonction des productions d'un pays, l'autre regroupe
des films autour d'une thématique. Pour 2018, la Suisse propose une thématique sur "la nourriture".
PIO LOPEZ Isabelle et LOPEZ Antoine : elle, est créatrice artistique en arts plastiques et lui, est l'un des trois fondateurs
du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand lancé en 1979. Ils ont créé de nombreuses affiches pour ce festival.
Les deux graphistes (qui signent "Bologo") ont créé le visuel de ce timbre commémoratif qui fait écho à l’affiche du quarantième
festival qu’ils ont également composée. Sur l'affiche du festival 2018, un projectionniste dont on ne voit que les bras et les mains,
est tatoué. Mais les habitués du festival trouveront dans les tatouages, 39 détails des affiches réalisées pour les festivals précédents.
Vision sur le graphisme du TP : "Pour des raisons évidentes de lisibilité nous avons opté, en accord avec les services de Phil@poste,
pour un gros plan. Du coup, les tatouages (des détails issus des 39 affiches précédentes) ont laissé leur place à un tatouage synthé-
tique avec le logo de "Sauve qui peut le court métrage" dont nous sommes également les créateurs. Le timbre n’est donc pas l’affiche
et vice versa, mais ce sont deux variations du même thème".

