Page 5 - Journal Culturel de Metz - 2012-11
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Peinture de "La Clémence d'Henri IV après la bataille d'Ivry"   (Collection Dagli Orti / Musée du Louvre Paris)

            La bataille d'Ivry, le 14 mars 1590, est une bataille des guerres de religion qui ensanglantèrent ponctuellement le Royaume
                de France entre 1562 et 1598.  Elle oppose l’armée royale commandée par Henri IV à l’armée ligueuse, renforcée
             de contingents espagnols, commandée par le duc de Mayenne.  Elle se déroule dans la plaine Saint-André entre la ville
          de Nonancourt et la ville d'Ivry, ensuite renommée Ivry-la-Bataille en souvenir du combat. Malgré leur supériorité numérique,
                        les ligueurs sont mis en déroute. C'est lors de ce combat qu'aurait été prononcé par Henri IV
                            cette harangue célèbre, passée à la postérité : "Ralliez-vous à mon panache blanc".

          La Clémence d'Henri IV après la bataille d'Ivry
                    © Musée du Louvre/E. Revault

             Musée du Louvre, aile Sully, galerie Campana :
                    cette salle a été aménagée
                  par Pierre FONTAINE en 1828.
                   Il confiera le décor du plafond
                  au baron Charles de STEUBEN
               Ce dernier peindra, entre 1828 et 1833, la
             " Clémence d'Henri IV après la Bataille d'Ivry"
                 le 14 mars 1590 (Signé et daté 1833)

                  Il ornera les voussures de blasons
                et de portraits des grands personnages
                du règne du roi :Mornay, Sully, Aumont,
                  Lesdiguières, Crillon, La Guiche.


                                             Henri IV à la bataille d'Arques

             Ce panneau peint qui date des toutes premières années du XVIIe siècle, porte au verso le nom Jacobeus Bunel, peintre de Henry IV.
            Si l'attribution à cet artiste est loin d'être certaine, cette œuvre est très vraisemblablement d'origine flamande, comme deux autres scènes
             de batailles conservées au musée national : Ivry et le siège de Paris.  En effet, la mode de ces sujets qui se répandit au XVIIe siècle
               doit beaucoup à la renommée du décor peint par Ambroise Dubois et Jean de Hoey pour la galerie de la Reine, dite de Diane,
                             à Fontainebleau, où figuraient dix scènes des "Batailles et Victoires d'Henry le Grand".
                  Importante victoire, Arques (21 septembre 1589) figure dans toutes les séries de scènes de bataille encore conservées.
                 La composition dynamique de cette œuvre met en valeur le roi, sur un cheval cabré, prêt à frapper un adversaire désarmé.
              Cette exaltation du chef de guerre se lançant impétueusement au-devant des ennemis, panache en tête, dut contribuer à son succès.

                                                                            Henri IV à la bataille d'Arques
                                                                          Huile sur bois  - h : 0.52m, l : 0.67m
                                                                       Ecole flamande (premier quart du XVIIe siècle)

                                                                       Entre le 15 septembre et le 29 septembre 1589,
                                                                     les Ligueurs menés par Charles de Mayenne lancent
                                                                    plusieurs assauts sur le bourg d'Arques et ses environs,
                                                                             mais l'élan du duc de Mayenne
                                                                        se retrouve vite brisé par l'artillerie royale.

                                                                     Ces attaques furent très meurtrières des deux côtés,
                                                                      et bientôt le manque d'hommes du côté d'Henri IV
                                                                               se fait cruellement sentir.

                                                                   Le salut d’Henri IV vient de la mer le 23 septembre 1589 ;
                                                                      en effet, 50 Anglais, puis 1 200 Écossais et, enfin,
                                                                                                      re
                                                                     4 000 soldats britanniques envoyés par Élisabeth I
                                                                     débarquent d'Angleterre par vagues en moins de 3 jours
                                                                      pour prêter main forte au nouveau roi de France.

                                                                  Devant cette situation, le duc de Mayenne préfère abandonner,
                                                                   et Henri IV sort vainqueur de cette première confrontation.

                                        Estampe Portrait équestre d' Henri IV
                                               par la grâce de Dieu..   en 1596

                                           Henri IV à cheval, gravure par Thomas de Leu, 1596
                                                 ©musée national du château de Pau
                                          (C) RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda (à gauche)

                                       Estampe - frontispice - Flandres - papier vergé - burin - collage -
                                       portrait (Henri IV, équestre, cheval, armure, attribut de la royauté,
                                        sceptre) + fond de paysage (armée, bataille) - 10,6  x 16,1 cm


                                              Estampe Henri IV en buste
                                        avec collier et manteau de l'ordre du Saint-Esprit
                                                  (RMN / RG Ojéda)  (à droite)

                                              Estampe de  Thomas de Leu  (1560-1612)
                                                ©musée national du château de Pau
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