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Les Belgolâtres


               Téléphones. Les frais d’impression des formulaires et des enveloppes étant à charge des œuvres,
               celles-ci se partageant la surtaxe dont le produit était versé annuellement par l’administration.

               Nous étudierons plus loin la répartition complexe du produit de la surtaxe.

               D’abord peu connu du public, le service prit rapidement de l’extension et il fut étendu
               progressivement au service international. En octobre 1926 vers les Pays-Bas, en décembre vers
               l’Allemagne, en janvier 1927 vers la Suisse, la Suède, la Norvège et de Danemark puis finalement, il
               fonctionna avec tous les offices qui acceptaient cette catégorie de télégramme.

               Le service fut mis réellement en fonction en 1925, mais son âge d’or commença en 1930 lors de la
               naissance de la RTT (Régie des Télégraphes et des Téléphones).
               Au début, c'est l'association des œuvres qui décide des dessinateurs pour la réalisation du dessin
               jusqu'en 1958 où c'est la Régie des Postes qui assurera ce choix. Pour composer les illustrations ils
               faisaient appel à des artistes belges soit directement, soit par voie de concours. L’avis de la Régie
               était cependant requis notamment pour ce qui concerne les indications de service.

               Compte tenu de l’évolution artistique et du goût du public, certains modèles furent abandonnés,
               parfois à la suite de doléances des usagers et remplacés par d’autres modèles. Mais la Régie des T.T.
               va reprendre la main et se charger de l’exécution et de l’impression des formules et enveloppes et,
               par l’intermédiaire du Ministre ou du Secrétaire d’Etat qui a la Régie des T.T. dans ses attributions,
               l’ensemble des décisions concernant le retrait des modèles de télégrammes.
               En ce qui concerne la mise en œuvre des nouvelles illustrations, la Régie procèdera par voie de
               concours parmi les artistes belges.

               Un numéro est attribué à chaque illustration et ce dans l’ordre chronologique de création.
               Certaines informations se trouvaient imprimées sur le formulaire, mais elles ne se trouvent pas
               toujours en même temps sur le document, on peut ne trouver que la numérotation, la numérotation
               et le nom de l’auteur de l’œuvre, la numérotation et le nom de l’imprimeur et évidemment les
               quatres.















               Il existait trois catégories de télégrammes de luxe qui se différentient par la lettre d’identification
               précédant leur numéro :


               A : 11 modèles pour évènements heureux en rapport avec les
                                    - mariages - fiançailles - anniversaires de mariage …
               B :  9 modèles pour les autres évènements heureux
                                    - naissances – communions – anniversaires – fêtes -  nominations …
               C :  3 modèles pour les deuils et décès.



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