Page 31 - Delcampe Collections classiques F-009
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Monnaies




        Le graveur général produit ensuite les coins à partir de poinçons de reproduction
        plus ou moins complets. S’ils ne sont pas complets, il doit enfoncer dans le coin les
        poinçons complémentaires comme le dernier chiffre du millésime, le différent et la
        lettre d’atelier, ainsi que son propre différent.

























          Paire de coins de la 2 Francs 1816 A Louis XVIII par Michaut © Collections historiques de la Monnaie de
                                         Paris / Photo ADF



        Il est important de souligner le fait que la puissance d’enfonçage n’a pas toujours
        été suffisante pour produire un coin de service avec un poinçon de reproduction
        complet. Il était plus facile de composer la gravure par l’enfonçage successif de
        poinçons permettant de composer la gravure au complet.
        Si l’enfonçage d’un poinçon sur un coin s’apparente à première vue à une frappe d’un
        coin sur un flan, il faut se rendre compte que la matière cible est cette fois de l’acier
        et que la qualité de la gravure résultante doit être la plus irréprochable possible car
        elle sera démultipliée. D’une manière générale, il faut enfoncer plusieurs fois pour
        obtenir cette qualité, avec néanmoins le risque de légers décalages.


























        Illustrations des étapes de création d’un coin de Tiolier pour le concours de Louis XVIII © Collections histo-
                                    riques de la Monnaie de Paris








                                                                                             Delcampe Magazine 31
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