Perpendiculairement ___________________ Paroles de Georges Brassens (1944) Ici sur la musique de "Bonhomme" Deux beaux amants de roman, Perpendiculairement Au vent dément d'une grève, Poursuivaient un joli rêve, En riant du vent dément Perpendiculairement. Celui-ci, terriblement, Perpendiculairement, Offensé par cet outrage, Tripla, quadrupla sa rage, En riant des deux amants Perpendiculairement. Ceux-ci, indifféremment, Perpendiculairement, Continuèrent quand même, Chantant « Je t'aime » et « Tu m'aimes », Et riant au vent dément Perpendiculairement. Écumant, le vent dément, Perpendiculairement, Eut l'idée au fond pas bête De décoiffer la fillette, En riant des deux amants Perpendiculairement. Mais alors, le bel amant, Perpendiculairement, S'élança à toute allure Et rattrapa la coiffure, En riant du vent dément Perpendiculairement. Paraît que, finalement, Perpendiculairement, Éole dans ses cavernes Renferma son subalterne, En riant aux deux amants Perpendiculairement. Deux beaux amants de roman Perpendiculairement Au calme pur d'une grève, Poursuivaient un joli rêve, En riant de leurs tourments Perpendiculairement.